Un petit mois après le Festival Internation des Jeux de Cannes, retour sur les belles boîtes que nous en avons rapportées…
Les jeux de chez Blackrock :
Targets : une pile de 3 dés par joueur, des cibles de la taille de sous-bocks, et en avant le concours d’adresse ! A tour de rôle, chaque joueur essaie d’atteindre une cible, si possible en obtenant la valeur la plus forte avec son dé. Une cible gagnée doit patienter un tour entier sans se faire capturer par un autre joueur pour être validée. Rapide, malin, simple, Targets décline agrtéablement le principe du jeu à pitchenette.
Gaïa : en apprenti démiurge, vous faites sortir du néant déserts, plaines, forêts, mers… qui composent peu à peu le complexe puzzle de la surface d’une planète. Quand les bonnes conditions sont réunies, vous pouvez y bâtir des cartes-villes sur lesquelles les premiers habitants s’installent. Quand vous avez réussi à poser certaines combinaisons de terrains, vous pouvez aussi poser un habitant sur une carte-objectif. Qui saura placer tous ses pions avant les autres ? Gaïa est un jeu de pose de tuiles qui, grâce à ces différents niveaux de règles, permet de jouer en famille ou entre joueurs acharnés à une compétition territoriale féroce. Un coup de coeur.
Piratoons : Panique à bord ! Le bateau de chaque capitaine ne se résume, en début de partie, qu’à une proue et une poupe ! A vos enchères, prêts, pariez : vous devez récupérer de nouvelles sections de navire en misant au plus juste, ni trop tôt, ni trop tard, dans l’espoir d’accroître votre espace vital. Mais attention de ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre, car un grand bateau vide vous apportera des points de pénalité ! Très joliment illustré, Piratoons est un jeu prenant et intense dans lequel il faut savoir rapidement faire les bons choix.
Les jeux de chez Matagot :
Room 25 2ème édition : le succès de la 1ère édition n’était pas démérité. Huis-clos contre la montre oppressant et plein de (mauvaises) surprises, Room 25 permet, à travers 3 modes de jeu (coopération – équipe contre équipe – suspicion) d’explorer un complexe mobile aux salles toutes plus dangereuses les unes que les autres. Un désormais classique !
Room 25 Saison 2 : l’extension du jeu précédent. De nouveaux personnages dotés de talents individuels, de nouvelles salles, la possibilité de jouer jusqu’à 8… Le plaisir du 1er opus renouvelé.
Ultimate Warriorz 2ème édition : le retour du jeu de baston le plus déjanté du paysage ludique ! Jusqu’à 8 guerriers s’affrontent dans une arène bien trop étroite pour eux tous. Déplacements, attaques au corps à corps ou à distance, coups bas… Tout est permis pour être l’unique survivant ou le combattant le plus célèbre à la fin de la courte partie ! Un jeu intense et dynamique qui bénéficie pour cette nouvelle édition de petits aménagements de règles qui évitent les éliminations trop rapides.
Le jeu de chez Blue Orange :
Dragon Run : saurez-vous explorer le donjon sans vous faire rôtir par le dragon ? Lourde tâche qui attend les aventuriers dans ce jeu de stop ou encore : faut-il pousser le plus possible pour récupérer les plus juteux trésors – au risque de finir carbonisé – ou jouer la carte de la prudence en laissant les autres prendre les risques – mais aussi les gains potentiels – à notre place ? Joli, rapide, efficae.
Le jeu de chez Play and Win :
Peur Primate : dans la grande décharge qui vous sert de terrain de jeux, saurez-vous échapper aux griffes de Frankensinge ? Entassez les déchets les plus solides, attaquez la pile de déchets des autres et restez hors d’atteinte du singe géant et couturé qui n’aime pas qu’on vienne traîner par chez lui…
Le jeu de chez Sofa Games :
Masterline : un premier jeu pour ce nouvel éditeur. Deux joueurs, des engrenages à combiner, des actions qui modifient les dispositions, et une unique combinaison à réussir pour remporter la partie. Matière à cogiter autour des cartes joliment illustrées dans une ambiance steampunk.
Nos autres emplettes :
Euphoria : du gros, du très gros jeu de pose d’ouvriers et de gestion de ressources. Dans une étrange dystopie, sachez creuser les bons filons et jouer les bonnes actions pour offrir à la société des jours meilleurs… et surtout gagner en prestige. Le plateau est très chargé mais au service d’une mécanique claire et d’un nombre d’actions trop important pour espérer les faires toutes. La frustation comme moteur.
Alchimistes : encore du gros jeu mais dans une ambiance médiévale-fantastique cette fois. Réunissez des ingrédients, concoctez des potions et testez-les sur les élèves de votre académie de magie. Un matériel foisonnant, des petits points de règles par milliers, et une ambiance de jeux qui n’est pas sans rappeler Dungeon Pets…